En cours d’année scolaire 2014-2015, la majorité annonce la fermeture de l’école communale de Ville-en-Waret et la revente du bâtiment. C’est un choc pour ce petit village. Le CDH-IC demande que la majorité revienne sur sa décision ou, à tout le moins, laisse l’école en fonction une année supplémentaire pour que les parents, enseignants et enfants puissent avoir le temps de prendre les dispositions nécessaires. Une fermeture d’école doit idéalement être annoncée avant que les parents n’inscrivent leurs enfants dans celle-ci en début d’année scolaire. Cela n’a pas été le cas. Quelle déception, par la suite, d’apprendre que le bâtiment a été revendu pour une faible somme à une entreprise qui mettra un certain temps à faire revivre les lieux !
Le CDH-IC n’aura pas ménagé sa peine en intervenant à plusieurs reprises au Conseil communal, en rencontrant les acteurs du dossier, en soulignant tout ce que représentait cette école pour le village de Ville-en-Waret en termes d’esprit de village, de vecteur économique pour l’entité,… car le coût de fonctionnement des écoles de village est moindre qu’il n’y paraît eu égard aux revenus générés pour la Commune puisque l’on constate que les habitants ont tendance à justement rester dans ces villages et y payer leurs impôts. Mais rien n’y a fait : le collège a maintenu sa décision. A l’heure où nous manquons d’écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles, fermer une école c’est un peu comme renoncer à un avenir meilleur. Victor Hugo disait même que « fermer une école, c’est ouvrir une prison ».