Forte augmentation de la fiscalité : l’Andennais doit payer de plus en plus !


Sans crier « gare » et, une fois encore juste après les élections, le PS et le MR procèdent à une très forte augmentation de la fiscalité : le précompte immobilier passe de 2600 à 2700 centimes additionnels et l’impôt sur les personnes physiques (IPP) fait un bond de 8 à 8,6 ! Du jamais vu à Andenne. D’autres taxes et redevances sont créées, reconduites ou augmentées, entre autres liées aux commerces (sur les friteries, les night shops, les enseignes de magasins,…) qui sont déjà fortement pénalisés par la création du parking payant.

Dans son bilan de législature, la majorité parle d’une « augmentation raisonnable de fiscalité ». Il y a de quoi avaler de travers devant de tels propos. La vérité est que durant cette législature, les Andennais ont été frappés par des augmentations inconsidérées de la fiscalité, comme jamais auparavant.

Heureusement que le collège reconnaît enfin l’augmentation des taxes. Initialement, la majorité tentait de faire croire que l’impact du tax-shift (2.018.000 € selon le SPF Finances) compensait l’augmentation taxatoire (évaluée entre 6 et 8 millions d’euros). Qui pouvait croire de telles balivernes ?

Pour sa part, conscient des difficultés financières auxquelles les Villes et Communes doivent faire face, le CDH-IC propose une légère diminution du taux de l’IPP (8,4 ou 8,5) afin d’alléger un peu la pression fiscale et de permettre aux Andennais de payer moins d’impôts communaux sur leur travail car l’IPP est un additionnel directement lié au salaire. Cela permettrait également à nos concitoyens andennais de pouvoir enfin bénéficier des fruits de la croissance après 10 années difficiles.

Une mini-victoire tout de même : en novembre 2014, le PS, le MR et Ecolo approuvent une nouvelle taxe : 315 € sur toutes les piscines andennaises. Avant de voter ce texte, le CDH-IC pose diverses questions : comment le relevé des piscines sera-t-il effectué ? Diverses catégories de piscines seront-elles établies (une pataugeoire de vacance pour une famille modeste n’a rien à voir avec une piscine olympique de personnes plus aisées) ? Les principes légaux taxatoires (voire constitutionnels) seront-ils respectés,… ? Mais les réponses ne sont guère satisfaisantes. Il faut se rappeler qu’il y a quelques années, une taxe similaire avait été mise en place à deux reprises et ensuite considérée comme impraticable pour, in fine, être abandonnée.

Dans le courant de l’année 2015, le CDH-IC intervient au Conseil communal en citant des exemples laborieux d’application de cette nouvelle taxe. La majorité fait bonne figure mais on sent le malaise. L’année suivante, le CDH-IC questionne à nouveau le Collège sur l’impraticabilité de cette taxe. Le Collège reconnaît effectivement certaines difficultés et, pour la troisième fois, annonce l’abandon de cette taxe « piscine ».  La majorité aurait écouté le groupe CDH-IC à temps, cela aurait évité bien des désagréments ainsi que des pertes de temps, d’argent et d’énergie.