Peu importe les sensibilités de chacun : le débat démocratique ne doit offrir aucune place aux insultes et aux attaques personnelles.
Dans toute assemblée d’élus, le rapport de forces ne peut se construire que sur la pertinence des analyses et des choix politiques, mais aussi sur le travail des mandataires, qu’ils soient dans la majorité ou dans l’opposition. Un rapport de forces qui se fonde sur la violence, ne serait-ce que celle des mots, relève de l’intimidation et est, par là même, totalement inacceptable.
De même, être qualifié dans les médias par les mots grossiers ou méprisants trop souvent utilisés par le Bourgmestre d’Andenne à l’égard de ses adversaires politiques est intolérable.
Le mayeur d’Andenne vient encore d’aller un peu plus loin. Après avoir réaffirmé sa défiance à l’égard du Gouvernement fédéral et du Gouvernement wallon, ce qui en soi est un choix qui lui appartient, il se vante d’avoir placé le portrait d’un ancien Président de la République française dans son bureau.
Cette déclaration et le contexte dans lequel elle est faite portent clairement atteinte au devoir de respect des institutions qui incombe à tous ceux qui ont prêté serment en tant que mandataires publics, et tout particulièrement ceux qui assument un mandat exécutif. C’est devant le Roi, la Constitution et les Lois du peuple belge qu’un mandataire prête serment.
Le cdH d’Andenne s’indigne des dérapages de plus en plus fréquents du Bourgmestre d’Andenne. De tels propos n’apportent strictement AUCUNE REPONSE au débat et surtout aux problèmes quotidiens des Belges… Que du contraire, il retarde toute avancée et laisse les citoyens dans une situation instable. Le cdH d’Andenne n’acceptera plus que le débat politique local soit affaibli par de telles attitudes. Il en référera, s’il le faut, au Ministre wallon des affaires intérieures. C’est le prix de la démocratie dans notre commune.