Le CPAS doit être bien mieux financé avec un réel projet de société


CPAS d'Andenne

Si à Andenne l’emploi va un peu mieux, nombre de personnes doivent néanmoins être soutenues, surtout depuis la décision du gouvernement fédéral d’exclure des chômeurs. Cette décision a eu des répercussions importantes sur tous les CPAS du royaume.

Parallèlement à cela, l’asbl LST – très active sur Andenne – a remis un rapport aux élus locaux, demandant que le CPAS revoie, entre autres, son rôle d’accompagnant de manière plus moderne (en sortant d’une certaine forme de jugement et en améliorant son accueil).

 

Quoi qu’il en soit, la dotation communale au CPAS de 2.100.000 € est restée plafonnée par la majorité. Elle n’a même pas été indexée durant plusieurs années. C’est seulement lors de l’adoption du dernier budget (budget 2018 voté fin 2017) que la majorité a enfin porté le budget du CPAS à 2.450.000 €, à contre cœur, à cause des exclus du chômage. « Socialistes qu’ils étaient, disaient-ils… »

Même avec cette augmentation, la dotation communale au budget du CPAS reste inférieure de 25% par rapport à l’intervention communale moyenne de notre cluster de Communes. Un refinancement s’impose.

Pour le CDH-IC, ce refinancement doit se faire à partir de la dotation communale mais aussi via des financements complémentaires extérieurs (tel que le projet « Chrysalide », cofinancé par l’Union européenne également et fortement soutenu par le CDH-IC). Ceci afin de répondre aux besoins criants des Andennais et de moderniser notre CPAS et son action. Par exemple, la proposition de création de taxi social, lorsqu’elle a été déposée pour la première fois par le CDH-IC sur la table du Conseil communal, a quasi été raillée par la majorité qui n’en voyait pas l’utilité et en dénonçait le coût sans vraiment le connaître. Trois ans plus tard, le projet voyait le jour et ce taxi social est bien utile pour de nombreux Andennais de toutes les catégories sociales.

Le CDH-IC ne souhaite bien évidemment pas financer le CPAS pour le plaisir de dépenser de l’argent. Nous souhaitons mener plus d’actions sociales et sociétales afin, non seulement d’aider les gens qui en ont réellement besoin mais de mener également des actions de mieux vivre ensemble avec une réelle vision de vie sociale globale.