Depuis plusieurs années, le collège a décidé d’interdire, à Andenne, les logements qui font moins de 50 m². Le cdH soutient, a priori, cette politique tant qu’elle vise à lutter contre les marchands de sommeil, les logements insalubres et tente d’augmenter la qualité du bâti sur le territoire de notre commune.
Toutefois, nous avons été interpellés par des candidats locataires qui souhaitent pouvoir bénéficier de « petits » logements. Certaines personnes, seules, au revenu modeste, veulent rester indépendantes et pouvoir bénéficier d’un logement adapté à leur situation (studio,…). La crise qui frappe l’Europe, conjuguée au faible pouvoir d’achat que nous connaissons à Andenne (selon des analyses parues récemment dans la presse), pose clairement la question de l’accès au logement.
Le collège peut-il partager avec nous :
- Les modalités de « sélection » urbanistiques qu’il a décidé d’appliquer dans le cadre de la délivrance de permis à l’égard de projets comprenant des petits logements ? Quels « petits » logements refuse-t-il ou accepte-t-il et pourquoi ? Combien, chaque année, lui sont proposés et quelle est la proportion de refus ?
- Les impacts de cette politique sur la qualité du bâti andennais et surtout sur la situation sociale, sont-ils exclusivement positifs ? La politique de sélection adoptée porte-t-elle ses fruits ?
- Comment répondre à la demande de certains candidats locataires andennais en difficulté socio-économique sans tomber dans les travers de marchands de sommeil, de logements insalubres,… ?
Les réponses à ces questions sont loin d’être évidentes aux yeux de certains candidats locataires.
Interpellation déposée au Conseil communal du 25 novembre 2011 par Étienne Sermon