Mâle-Plume : qu’en est-il réellement des échéances ?


Monsieur le Bourgmestre, un récent article du quotidien « Le Soir » révélait que les errements du dossier « Mâle-Plume » avaient motivé une question écrite de votre part au Ministre de tutelle, Philippe Henry. Je crois savoir que, sur base du règlement du Parlement wallon, on est en droit d’attendre une réponse à une question écrite dans un délai bien inférieur à trois mois, comme l’évoque l’article, d’autant que tous les Ministres sont rentrés de leurs vacances. Compte tenu de l’urgence de ce dossier, sur ce point, j’aurais presqu’envie de vous rassurer.

Reste que je souhaiterais connaître le contenu de votre question au Ministre.

 

Pour le reste, outre le fait que la procédure de révision du plan de secteur suscite des inquiétudes quant à l’absence de soumissionnaires pour l’étude d’incidence, des soupçons d’ingérence et d’intimidation sont clairement exprimés à l’adresse de la société Solvay pour expliquer ce faible succès auprès des opérateurs spécialisés en la matière. Les confirmez-vous ? L’allégation n’a rien d’anodin.

Je ne vous cache, en tous cas, pas que l’enlisement du dossier chagrine le CDH, qui s’est lourdement investi, à travers l’initiative salutaire et intelligente du Ministre Antoine, mais aussi à travers le travail de notre équipe aux côtés du collège pour permettre à des villages exceptionnels d’échapper à un gâchis environnemental.

Je ne voudrais pas que le temps joue contre nous, et surtout pas contre les riverains de ce projet. Alors, je souhaiterais, au nom du groupe CDH, que vous nous fassiez un état des lieux précis sur le parcours administratif de la révision du plan de secteur.Philippe Mattart

Il est, par ailleurs, plus que jamais indispensable qu’une rencontre ait lieu rapidement entre le cabinet du Ministre Henry et la commune. Et comme ce dossier nécessite une transparence totale, je demande avec insistance, au nom du groupe CDH, que cette rencontre associe tous les conseillers communaux qui le souhaitent.

Il serait inadmissible qu’un imprévu ou une négligence laisse cette épée de Damoclès planer scandaleusement sur notre qualité de vie.

Je vous remercie

Philippe Mattart

Conseiller communal

Question posée par le cdH-IC lors du conseil communal du 3 septembre 2010