
Depuis quelques semaines, le monde étudiant du secteur médical est en ébullition relativement au nombre de numéros INAMI qui sont délivrés chaque année aux jeunes diplômés. L’un des reproches qu’ils formulent à l’égard du gouvernement touche à l’absence d’un cadastre des professionnels de la médecine sur notre territoire.
Les inquiétudes formulées par le secteur de la santé sont légitimes. Mais à quel point sont-elles fondées, à tout le moins pour notre commune ?
Le Collège communal peut-il apporter un éclairage aux questions suivantes ?
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Combien de professionnels de la santé sont installés et réellement actifs sur le territoire communal ?
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Ce nombre couvre-t-il les besoins actuels de la population, tant en chiffres absolus qu’en termes de répartition géographique et relativement à chaque spécialité (médecins généralistes, kinésithérapeutes, dentistes, …) ?
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Eu égard à l’augmentation du nombre d’habitants de notre commune, pouvons-nous être rassurés quant à la pyramide des âges des professionnels de la santé ? Ne risque-t-on pas de rencontrer une pénurie, par exemple lors du départ à la retraite des professionnels de la génération dite du baby boom ?
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Le Collège s’est-il intéressé au développement du poste de garde d’Andenne, de l’évolution des numéros d’appels jusqu’au 1733 actif depuis ce 4 novembre ?
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Le dispositif de garde médicale fonctionne-t-il en autonomie avec le corps médical andennais ou des renforts doivent-ils être assurés par du personnel d’autres communes ?
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La Ville d’Andenne dispose, comme toute autre commune, d’une large autonomie en termes de gestion. Quelles mesures le Collège communal envisage-t-il de prendre afin d’encourager et de faciliter, le cas échéant, l’installation de nouveaux professionnels de la santé sur notre territoire ?
Je vous remercie,