Place aux cyclistes, mise en place des sens uniques limités


Sens unique limité
Un sens unique limité (SUL) − Source : Wikipédia

La place réservée à la voiture sur l’espace public andennais est très importante. À l’exception notable des quelques embryons de pistes cyclables, les cyclistes doivent composer, la plupart du temps, avec les automobilistes. Un arrêté ministériel du 18 décembre 2002 (Moniteur du 25 décembre 2002), oblige les communes depuis le 1er juillet 2004 à ouvrir les sens uniques aux cyclistes quand les conditions suivantes sont réunies (on parle alors de sens uniques limités, en abrégé SUL) :

  • vitesse maximale autorisée ne dépassant pas 50 km/h
  • largeur libre (hors stationnement) de la chaussée d’au moins 3 m (mais on peut descendre à 2,6 m)
  • aucune raison sérieuse et (non corrigible) de sécurité ne s’y oppose

Attention que, contrairement à l’idée répandue, cette ouverture se fait en apposant la signalisation adéquate. Sans signal l’autorisant, les cyclistes ne peuvent pas emprunter un sens unique.

Cet arrêté n’est de toute évidence pas encore d’application à Andenne car des rues remplissant clairement ce critère ne sont pas ouvertes aux cyclistes. Par exemple : dans la campagne d’Andenne, mais aussi à Seilles, rue de la Fontenalle et place Wauters, etc.

Pourriez-vous répondre aux questions suivantes ?

  • Pouvez-vous nous présenter un inventaire des rues à sens unique sur le territoire communal ?
  • Parmi elles, combien répondent aux critères de l’arrêté ministériel et pourraient être mises à double sens pour les cyclistes ?
  • Parmi celles qui ne répondent pas directement aux critères, quels aménagements devraient être consentis pour y parvenir ?
  • Une fois la circulation à double sens autorisée pour les cyclistes, quelles mesures sont prévues pour sensibiliser les automobilistes aux nouvelles dispositions en l’endroit ?
  • Dans un cadre plus large, quelles mesures le Collège envisage-t-il de mettre en place pour favoriser la mobilité douce ?

Je vous remercie.

Interpellation déposée par Christian Mattart au Conseil communal du 30 septembre 2013