Le Comité du cdH d’Andenne s’indigne de l’article paru dans le dernier bulletin communal et intitulé « Finances communales 2012 : un budget solide ».
À nouveau, un point de vue partisan et à la gloire du PS andennais.
Mais passons sur la forme. Nous avons malheureusement l’habitude de ce que le contribuable andennais doive financer les messages politiques, voire électoraux de la majorité socialiste, sur un support en principe impartial ou qui devrait accueillir avec équité les positions de tous les groupes représentés au Conseil communal.
Sur le fond, les propos du Collège sont affligeants.
Un budget en équilibre, disent-ils !
À condition d’utiliser 540.000 euros provenant de réserves affectées. En réalité, le budget est en déséquilibre, et ce de manière récurrente.
Maîtrisée la dette ?
Pas du tout. L’échevin des Finances a beau tenter d’hypnotiser le citoyen avec quelques lieux commun rassurants. L’absence de monitoring sur le financement des investissements, notamment sur le plan communal d’aménagement (PCA) du centre ville, menace la stabilité financière de la commune. Alors même que les sources de financement émanant d’autres niveaux de pouvoir sont plus incertaines que jamais. 34 millions de dette cumulée, alors que le budget 2012 est de 27 millions, cela donne froid dans le dos. Sans oublier cette dette invisible qui grossit dans des structures satellites comme la Régie des sports.
Vraiment, il vaudrait mieux que le PS adopte un profil bas et que l’échevin des Finances évite de banaliser la situation.
Le 9 décembre 2011, le cdH d’Andenne – fidèle à son credo d’opposition dure mais constructive – a déposé sur la table du Conseil des propositions afin d’équilibrer le budget :
- Rationalisation, report ou suppression de certaines dépenses ;
- Recours à l’emprunt uniquement à hauteur des emprunts échus durant l’année écoulée ;
- Exonération des réserves affectées de toute ponction.
Jamais les finances communales n’ont eu à ce point besoin de prévisibilité budgétaire. Mais curieusement, certains membres de la majorité socialiste semble se reposer sur l’adage « après nous le déluge ». Comme si elle se sentait démunie ou comme si elle n’y croyait plus. Nous, nous y croyons. Il n’y a pas de fatalité. Les Andennais le valent bien.